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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 11:05

  Cinq commerçants en colère, non conviés à l'inauguration de la fin des travaux du centre bourg, ont décidé de rendre public leur mécontentement lors de la cérémonie d'inauguration, samedi matin. Pour eux, les neuf mois de chantier se sont traduits par une perte de 25 % de leurs chiffres d'affaires ; et même 50 % pour le bar tabac la Cravache.

 

                  Pour ces commerçants, une enveloppe dégagée lors de la réunion sur le budget travaux leur aurait permis de moins souffrir. Marie-Noëlle Berlouin, gérante de l'épicerie, avait aussi fait une demande d'exonération pour la taxe professionnelle. Demande refusée sauf à saisir le tribunal administratif. Aujourd'hui, la reprise de l'activité commerciale se fait petit à petit mais les pertes seront toujours présentes.

 

                  La manifestation de samedi marque un manque de communication entre la mairie et les commerçants. L'un d'entre eux constate : « Tout se passe en catimini : une seule réunion avait été prévue avant le début des travaux. Elle n'a abouti à rien ». 

 

                  Et tous regrettent « L’inexistence » du maire « depuis 10 à 11 mois » : « On ne peut dire que l'on sent un soutien de la part de la municipalité », regrettent-ils. Samedi, alors que le président des commerçants ne s'est pas montré, le maire, Patrick Baleydier a reconnu qu'à titre personnel, il n'avait pas « donné signe assez fort envers les commerçants ». Désormais, le seul recours pour combler les pertes de chiffre d'affaires consiste à saisir le tribunal de commerce. « Mais cela nous demandera beaucoup de temps et d'argent. »


 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 10:02

Les élus ont visité, samedi, les travaux d'aménagements sécuritaires réalisés dans' le bourg.


                   Près de 7 000 véhicules par jour et pas un accident pendant les travaux qui se sont étalés en plusieurs étapes dans la traversée du bourg, sur un linéaire d'un kilomètre. Le chantier a débuté par a construction d'un rond-point au niveau de la zone artisanale du Sapin Vert entièrement financé par le conseil général. « Des aménagements sécuritaires ont été créés notamment pour les piétons, le déplacement de l'activité commerciale et culturelle vers le parking existant qui a été agrandi », explique le maire Maurice Poilane.

 

                  L'objectif de ces aménagements inaugurés samedi matin « est aussi de limiter la vitesse dans l'agglomération », précise le maire. La dernière tranche de travaux a été repoussée à deux reprises : pour l'enfouissement des réseaux et l'arrivée du gaz dans le bourg. L'enfouissement des réseaux s'est chiffré à 150 000 €, les travaux sécuritaires à 170 000 € subventionnés à hauteur de 108 944 €, soit 74 %. Les partenaires sont le conseil général dans le cadre du Fonds d'aménagement : 82 944 € et l'Etat avec la dotation globale de l'Equipement : 24 000 €. Le département a financé également le tapis d'enrobé sur l'ensemble de la portion aménagée.

 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 05:00

Lors de la réception des travaux d'aménagement, samedi, dans deux communes, les élus ont évoqué la future liaison structurante.

 

               « La Boissière-du-Doré est dans l'attente d'une réponse rapide et positive de l'Etat pour la confirmation de la nouvelle voie structurante Clisson-Vallet-Ancenis. Les travaux, en termes d'aménagement sécuritaires dans la traversée de notre bourg, apportent un peu plus de confort, mais ils n'ont pas résolu les problèmes de nuisance », souligne son maire Maurice Poilane.

 

                  Le conseil général a fait le choix d'un tracé à l'Est. Le premier magistrat boissièrien ajoute : « On est malheureux d'entendre des propos démesurés de responsables viticoles qui accordent plus de valeur à quelques hectares de vignes qu'au destin des personnes riveraines du trafic de circulation de la route nationale 763. » Maurice Poilane lance un appel « aux élus du territoire, aux forces vives du Pays du Vignoble nantais à s'engager dans la programmation pour arriver à une réalisation rapide de la nouvelle voie. »

 

                          Patrick Baleydier, maire de Mouzillon, insiste sur le caractère « d'urgence de réaliser ce projet routier. Ceux qui risquent de faire ralentir le dossier se retrouveront, peut-être un jour, placés devant leurs responsabilités. »

                 Bernard Deniaud, vice-président du conseil général, « a été surpris des propos du syndicat de défense du muscadet, du refus même négocié du projet ». L'élu du Département en charge des infrastructures « ne veut pas travailler sur cette base-là, mais dans celle du consensus. À situation exceptionnelle, aménagement exceptionnel adapté à la configuration du territoire
 

                 Le Viticulteur Alain  Esseau, réagit à la position de M. Poilane,  "Comparons ce qui est comparable, les habitants pourraient  assumer eux-mêmes les nuisances d'une déviationde de la 763 plutôt que de s'en débarasser chez leurs voisins."  Il fait de même vis à vis de M. Baleydier qu'il considére "toujours égal à lui-même qui change d'avis plus souvent que de chemise."
                 Lucien Blanchet est surpris des termes employés avec le SDAOC.." M. Deniaud considére que le consensus consiste à accepter les décisions qu'il veut appliquer.


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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 00:00

« Les neuf mois de travaux ont entraîné une perte de 25 % de notre chiffre d'affaires. On nous oublie. »


Derrière une banderole, samedi matin, un petit groupe de commerçants manifeste son mécontentement devant les élus, lors de la réception du chantier d'aménagements sécuritaires. Patrick Baleydier, le maire, admet que ce « mouvement est légitime. ». Il précise, en revanche, que les « commerçants ont été reçus un par un par l'adjoint aux finances qui leur a donné la marche à suivre. »


                    La traversée du bourg de Mouzillon supporte un trafic de 12 000 véhicules au quotidien. Les objectifs de ces aménagements est « d'augmenter la sécurité des piétons en canalisant mieux et ralentissant la circulation, donner un aspect bourg à Mouzillon, et casser cette image d'un couloir que l'on ne fait que traverser. Ces objectifs sont atteints », estime le maire Patrick Baleydier.


                    La commune a profité de ces travaux pour mettre à neuf le réseau des eaux usées qui en avait bien besoin, et pour effacer les réseaux électriques. « On a demandé huit mois de patience aux Mouzillonnais, mais en définitive la satisfaction est très majoritaire. Aujourd'hui, la circulation est fluide, mais le bourg est traversé lentement, et on peut déambuler à pied en sécurité. L'ensemble revêt un esthétisme très appréciable », souligne le maire.

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 11:22


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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 10:42

Pierre Castel s'explique sur l'implantation à l'Hyvernière et les objectifs du groupe.


1 L'implantation

 

Pour Pierre Castel, patron du groupe éponyme numéro 1 des vins en France, l'implantation de Castel à La Chapelle-Heulin en 2008 résulte à la fois d'une « volonté » et d'une « opportunité ». La volonté : « Réaliser un quatrième grand centre vitivinicole régional après ceux de Bordeaux, du Pays d'Oc et du Rhône ». L'opportunité : « Castel était déjà présent dans le Val de Loire à travers l'unité de Brissac mais n'avait pas les marchés suffisants pour monter un grand établissement. Les rachats de Sautejeau-Beauquin à l'Hyvernière et de Friedrich à Rezé nous ont permis de rassembler les trois maisons sous un même toit et de créer des synergies. Sans cette croissance externe, nous n'en serions pas là. »


2 Le muscadet


« Un bon vin » au goût de Pierre Castel. « Mais des bons vins, il en existe beaucoup. » Son usine heulinoise est capable de traiter 1,5 million d'hectolitres par an, soit l'équivalent de 200 millions de bouteilles. « Elle tourne actuellement sur une base d'1,3 million d'hectolitres par an. » « Partenaire de 150 viticulteurs » en pays nantais, Castel a commercialisé 150 000 hl de muscadet et gros-plant en 2007. Trois fois moins en 2008.


De faibles volumes dus à deux récoltes difficiles. « Castel est arrivé la mauvaise année », concède Joël Forgeau, président du syndicat de défense du muscadet. « Quand un vin n'est plus sur un marché, le consommateur le remplace, analyse Pierre Castel. Nous allons tout faire pour relancer la commercialisation du muscadet mais cela ne sera pas facile car de façon générale on ne peut pas espérer une hausse de la consommation des vins. »


3 La commercialisation


Propriétaire de 170 ha de vignes à travers les châteaux de l'Hyvernière et de la Botinière, Pierre Castel porte un regard cru sur un Vignoble nantais « pas en très bon état » et « désargenté ». Devant ses clients, il invite les viticulteurs à « se discipliner » : « On accuse souvent la grande distribution et ses soi-disant marges de manœuvre extraordinaires, mais on fait fausse route. Les coopératives et les propriétaires sont parfois les premiers à enfoncer le marché en lâchant sur les prix. Si un commence, c'est toute la filière qui est obligée de s'aligner. Nous sommes prêts à acheter le muscadet à un prix correct mais il faut que chacun joue le jeu. »


4 Quelle politique ?


D'aucuns penseront que dans son analyse, le négociant oublie peut-être aussi ses propres marges. Toujours est-il que la réflexion sur la discipline des vignerons froisse certaines oreilles du cru. Joël Forgeau tente de ne pas en prendre ombrage. « On sait que Castel n'est pas venu pour nos beaux yeux mais on sait aussi qu'il n'a pas intérêt à casser le joujou (sic). On manque de recul pour juger de sa politique mais le vignoble attend un vrai partenariat gagnant-gagnant. »


Pierre Castel ne dit pas autre chose : « L'intérêt du groupe c'est que les viticulteurs vivent. » Pour rappel, l'entreprise à débourser près de 35 millions d'euros pour s'implanter en pays nantais.


5 Conclusions


Quelque part sous les 48 000 m2 couverts du centre d'embouteillage et de vinification, Joël Forgeau répète : « Avoir le vendangeur le plus moderne d'Europe en muscadet, c'est une fierté. Son arrivée a certainement évité un dépôt de bilan (Ndlr : celui de Sautejeau-Beauquin). » Elle a aussi permis l'emploi de 220 personnes.


R.C.

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 16:26

Une infrastructure stratégique très sollicitée

 

                Long de 40 km de 2X2 voies, le périphérique nantais est classé réseau routier national (RN844) depuis le 1erjanvier 2006 conformément aux dispositions prévues dans le Dossier de Voirie de l'Agglomération (DVA).

 

               Cet équipement structurant assure des dessertes nationales et régionales, permet l'accès aux grands équipements tels que le Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire ou le futur aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes et permet une distribution du trafic indispensable au fonctionnement de l'agglomération nantaise.

Avec un trafic moyen journalier annuel entre 52 000 et 100 000 véhicules par jour, le périphérique connaît des difficultés de circulation récurrentes :


-    des secteurs de congestion importants


(le périphérique nord avec près de 100 000 véhicules par jour et le périphérique ouest avec près de 90 000 véhicules par jour)

 

-    des points de saturation liés à la configuration de l'équipement

.

     (Le passage du Pont de Cheviré, certains échangeurs tels que la Porte de Gesvres, la jonction RN 444 / RN 165, la Porte d'Armor, etc.) ;

 

-    des fermetures ponctuelles liées aux conditions climatiques

(Sur le Pont de Cheviré lors de vents supérieurs à 110 km/h et sur le périphérique Est par inondation lors de crues décennales du Gesvres).

 

L'engagement des acteurs nationaux et locaux pour l'aménagement du  périphérique nantais

 

L'État, le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de Loire-Atlantique et Nantes Métropole ont convenu de consacrer plus de 30 M€ à un programme d'aménagement du périphérique pour la période 2009-2014 :

 

  • réalisation d'une étude globale portant sur l'ensemble du périphérique   pour définir les aménagements à effectuer ;
  • achèvement de la mise en place du système de gestion et d'exploitation du périphérique ;
  • mise en œuvre du programme de travaux à réaliser sur la partie nord du périphérique (dans le cadre de l'étude globale).
  •  

Nantes Métropole réalisera en plus des aménagements sur la voirie communautaire (Porte de la Beaujoire).

 

En parallèle, a été confirmé l'accord de tous les partenaires de réaliser :

  • le réaménagement de la bifurcation RN 444 - RN 165 (pointe de l'oreille  Ouest du périphérique)
  • la mise hors d'eau du boulevard Fleming (périphérique est).

 

Au total, ce sont près de 60 M€ d'investissements que l'Etat investira, avec l'aide des collectivités, sur le périphérique dans les cinq prochaines années.

Le détail des opérations

 

 Le système de gestion et d'exploitation du périphérique


Avec la mise en place du système de gestion et d'exploitation du périphérique, les usagers pourront adapter leur itinéraire ou choisir un autre mode de transport en fonction de l'état de la circulation et d'éventuels incidents.

La première phase de déploiement de ce système, qui s'achèvera en 2010, comprend l'installation de 10 panneaux à message variable, 14 panneaux d'information aux accès, 29 nouvelles stations de comptage, 19 caméras orientables et la mise en place d'un système automatisé de gestion de trafic.

 

La deuxième phase, à partir de 2010, consistera à compléter le dispositif existant avec de nouvelles fonctionnalités :

  • la mise en œuvre d'un système dynamique de fermeture du Pont de Cheviré à toute la circulation lorsque la vitesse du vent le justifie ;
  • l'activation d'itinéraires de substitution (appelé itinéraires « S ») lors de la fermeture du Pont de Cheviré ou la fermeture du périphérique Est (en cas d'inondation) ;
  • la régulation des vitesses sur tout ou partie du périphérique pour en améliorer la fluidité et la sécurité.

La mise hors d'eau du boulevard Fleming (périphérique est)


Le boulevard Fleming est un itinéraire alternatif au Pont de Cheviré quand ce dernier est fermé en raison de vents violents (3 fermetures en 2008). Or cette infrastructure, réalisée sur des sols compressibles dans la vallée du Gesvre, est inondée à chaque crue décennale.

Les études sur le chantier du boulevard Fleming ont été relancées par un comité technique associant l'Etat et les collectivités locales.


Les travaux pourront débuter à partir de 2011.


La bifurcation RN 444 - RN 165 (pointe de l'oreille Ouest du périphérique)

 

Des études sont engagées sur la faisabilité d'une augmentation de capacité de l'échangeur RN444/RN165 dans le sens Nantes - Vannes, en supprimant la réduction de deux voies à une voie. Cet aménagement favorisera notamment la desserte du futur aéroport du Grand-Ouest depuis le sud Loire. Les acquisitions foncières sont en cours, les études de projet sont programmées pour 2009 et les travaux pourront débuter en 2010.


Le périphérique nord

 

Le périphérique nord constitue le point de congestion le plus important avec près de 100 000 véhicules par jour, dans un secteur où les échangeurs sont très rapprochés.

 

Une première tranche de travaux sera réalisée sur cette action dans le cadre de l'étude globale qui définira les modalités d'amélioration à mettre en œuvre
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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 17:30

                   C'est le dossier  le  plus local. Et peut-être  le  plus sensible.    Le rapport de force oppose le syndicat de défense du muscadet au conseil général. Ce dossier, c'est le projet de l'axe routier Clisson-Vallet-Ancenis.   Le tracé voté le 19 octobre dernier par le Département transperce l'aire d'appellation du Sèvre et Maine. Des dizaines d'hectares, dont de très bons terroirs, sont menacées par la route. Inconcevable pour Joël Forgeau. Le président du muscadet l'a redit et répété devant des centaines de vignerons au Landreau. Le syndicat de défense de l'appellation n'est pas "contre des déviations des bourgs de Mouzillon et de Vallet, tracés acceptables pour la viticulture, mais s'oppose résolument contre le massacre du Sèvre et Maine".

 

Pas de négociation...

 

                   Rappelant que la France perd "l'équivalent d'un département tous les dix ans, et que le grignotage se poursuit dans le vignoble", Joël Forgeau a conclu qu'il n'y avait aucune "négociation" possible sur ce point. "En cas de tentative d'arrangement interministériel, les tribunaux seront saisis", a prévenu Joël Forgeau. Le conseil général a saisi l'avis du ministère de l'Agriculture sur le dossier.

 

...des adaptations


                   Présent dans la salle, Ber­nard Deniaud, invité, n'a pas souhaité prendre la parole. Interrogé par la rédaction, le vice-président du conseil général en charge des infrastructures routières a simplement rappelé que dans le cadre du schéma routier, le Département est "disposé à trouver une adaptation particulière". Des solutions existent pour qu'il y ait moins de casse. Lesquelles ? "Une courbure plus importante" permettrait de modifier le tracé à la marge. Ou "un rétrécissement sur une 2X1 voie associée à une limitation à 90 km/h, comme sur l'autoroute à péage Angers-Tours", cite en exemple le conseiller général, pourrait être aussi envisagé. Le vice-président se dit prêt à rencontrer les viticulteurs. Car, concède le Montbertain, il faudra bien "trouver un point de passage". A l'Est.

 

Hervé PAVAGEAU - Laurent FORTIN

 

                  M. DENIAUD semble abandonner la 2 x 2 voies! Pas suffisant, il est préferable pour tous, de faire des déviations à Mouzillon et Vallet et un aménagement de la voie actuelle où c'est nécessaire ou encore de discuter avec le CG 49 pour éviter de passer dans le vignoble.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 18:05

Lors du dernier conseil municipal, la liaison structurante entre Ancenis et Saint-Philbert-de-Grand-Lieu a donné lieu à un débat de près de deux heures qui a mis en lumière les divergences à ce sujet.

 

 

                 Après la décision du conseil général d'entériner le fuseau Est pour créer la liaison structurante, les élus de Mouzillon ont dû se prononcer sur ce projet. Il faut se rappeler qu'il y a quelques semaines, ils avaient voté unanimement la nécessité de créer une infrastructure pour désengorger le bourg. Reste que les modalités actuelles font grincer des dents. Les avis peuvent être divisés en quatre tendances.

 

                • L'intérêt général prime avant l'intérêt particulier. Tel est le credo de certains élus, comme Marie-Christine Drouet-Tessereau qui a rappelé que "cette voie est indispensable et qu'il faut défendre tous les Mouzillonnais, pas seulement les viticulteurs". Philippe Fayolle s'est félicité qu’une décision soit enfin prise par le conseil général. Que les personnes touchées par le tracé s'expriment, c'est tout à fait normal. Ce que je souhaite, c'est qu'il y ait une concertation pour que l'on puisse avancer. Je suis contre la position stricte du SDAOC qui s'oppose dès que l'on touche un cep de vignes. C'est maintenant que le travail va commencer".

 

                • La viticulture, représentée notamment par Daniel Baudrit, ne s'en laissait pas compter. L'élu a regretté que "le conseil ne soutienne pas plus le SDAOC. Il y a 20 % de Mouzillonnais touchés qui ne sont pas défendus. Aujourd'hui, ne pas soutenir le SDAOC, c'est incompréhensible. La seule alternative, c'est de faire passer la voie dans le Maine-et-Loire". Certains lui ont emboîté le pas en estimant que Mouzillon est une commune viticole et qu'elle doit le rester.

 

                 • La troisième position remet en cause le qualificatif de cette route. Certains élus ont interprété le tracé comme un grand contournement de Nantes qui ne servirait que pour le transit. Autant dire que les effets pour le Vignoble seraient négatifs avec une pollution sonore et atmosphérique, sans avantage pour l'économie locale, estimaient-ils. Ils se sont demandés "si la 2x2 voies est utile pour structurer le Vignoble. Le conseil général ne dit pas toute la vérité sur cet axe. Pour l'instant, c'est un projet mensonger".

 

                • D'autres conseillers, enfin, ont regretté que l'ASIM n'ait pas été consultée avant. L'Association de défense des intérêts Mouzillonnais préconisait une simple déviation du bourg de Mouzillon. Pas sûr que cette solution alternative fasse baisser la dangerosité de la route départementale qui a causé la mort de 4 personnes de 2002 à 2007.

 

                 Finalement, le conseil a décidé de ne rien faire, en ne prenant pas de position offi­cielle tant que le ministère de l'agriculture n'aura pas donné son avis sur le tracé. Toutefois, les élus ont martelé que les intérêts des riverains et des viticulteurs devaient être respectés. De plus, un bon nombre de conseillers reste dubitatif quant à la nécessité de créer une 2x2 voies et demande au conseil général de préciser "ses objectifs réels".

 

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 17:16

S'ils sont d'accord sur le choix du tracé Est, les élus de la Communauté de communes veulent trouver des solutions provisoires pour réguler le flux routier actuel.

 

       Les élus de la Communauté de communes de Vallet ont émis, à l'unanimité, un vœu de soutien au conseil général concernant son choix pour l'option d'un tracé Est. Il s'agit du projet de liaison structurante : Clisson, Vallet, Ancenis.


      « On s'était engagé, avant le vote, à demeurer aux côtés du conseil général quelle que soit sa décision », souligne Jean Teurnier, président de la CCV. Malgré tout, ce vœu a fait l'objet d'un débat mercredi soir en séance plénière.


       Pour Patrick Baleydier, maire de Mouzillon, « ce soutien doit absolument se traduire par un accompagnement du conseil général dans le dossier. En tant qu'élus de terrain, notre rôle doit s'inscrire comme porte-parole de nos administrés. »


       Maurice Poilane, maire de La Boissière-du-Doré, estime « qu'on a pris beaucoup de soins autour de ce projet ». Il s'interroge sur « la gestion du trafic avant la construction d'une liaison routière qui peut demander dix ans avant sa réalisation ». Maurice Poilane, comme Robert Licois, l'un de ses adjoints et Paul Grimaud, conseiller municipal à Vallet, insiste sur le fait « qu'il faudra très vite se soucier de l'encombrement de la route départementale 763 en raison des véhicules lents. Il est nécessaire de créer des aires de dépassement ».


        René Baron, conseiller général et maire de La Regrippière, annonce plusieurs projets d'aménagement sur la RD 763, notamment aux carrefours des Tuileries et des Courrères, en Vallet.

 

         La réalisation d'un rond-point au niveau de la zone des Quatre-Chemins, à Mouzillon, est inscrite au budget du Département.

 

           Redevance incitative. L'enquête est terminée. Au total, 7 800 foyers ont été identifiés et 7 410 foyers recensés. Les 1 060 foyers sans réponse vont être relancés. Dans ce chiffre, il y a 80 refus d'enquête.

 

          Sur les 484 entreprises, 345 d'entre elles ont accepté d'être équipées.

 

        Pour continuer à mener à bien l'enquête, la CCV a dû commander des bacs supplémentaires. Ce qui représente un surcoût de 50 340 €. D'où l'interrogation de Pierre-André Perrouin, maire du Pallet, sur cette dépense.


       Maurice Poilane, élu chargé du dossier, explique cette situation par un contexte sociologique évolutif, notamment dans le centre-ville de Vallet. « Il a été recensé, sur l'ensemble du territoire, 700 nouveaux foyers avec une ou deux personnes par habitation. Ce qui change la donne pour la distribution des bacs en matière de volume

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