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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 17:38
Axe Clisson – Ancenis en route pour le projet :

 

Rencontres sur le terrain, au ministère, nouveau calendrier... Le projet rou­tier Clisson-Ancenis est relancé. Le président du Département est "déter­miné" à le faire avancer.

Depuis un an, Philippe Grosvalet, président du Département, rencontre les élus des territoires de Loire- Atlantique. La tournée permet au président du Département d'échanger, d'approfondir les sujets, “d'améliorer les connaissances des territoires, leurs besoins, leurs projets". Parmi les thèmes abordés: la maison de retraite, la mobilité et la nécessité de relancer un service de transports pour des­servir la gare du Pallet. A Val- let, pays que le président du Département a visité la semaine dernière, il y a un sujet qui a été particulièrement discuté avec l'ensemble des élus de la communauté de communes.

C'est celui du projet routier structurant qui doit relier Clis­son à Ancenis. Pour rappel, un fuseau de 17 km passant à l'est de Mouzillon et Vallet avait bien été validé. Mais le projet est dans l'impasse suite à l'avis du ministère de l'Agriculture de revoir la copie. Le projet routier de 2X2 voies avait été jugé trop gourmand, avalant de nombreuses terres viticoles de qualité. A l'arrêt jusqu'au printemps 2011, élections can­tonales obligent, le Départe­ment a réactivé le dossier il y a un an. Rencontre avec les élus, affichage du fuseau dans les mairies, le conseil général a même répondu à la demande du ministère de l'Agriculture d'étudier un autre fuseau, plus à l'est, passant dans le départe­ment du Maine-et-Loire. Sur cette question, Philippe Gros- valet a donné un premier éclai­rage, la semaine dernière. Le président du département de Loire-Atlantique a rencontré ses homologues de Vendée et du Maine-et-Loire. Le voisin angevin n'a laissé aucune porte ouverte. "Le Maine-et-Loire ne veut pas que cette route passe sur son territoire", explique Philippe Grosvalet. Reste "le fuseau tel qu'il a été défini", ajoute le président du conseil général. Un fuseau, et non encore un tracé, qui a été sérieusement retouché.

Ministère fin de l'année

Par rapport au projet initial, le fuseau actuel a en effet connu une cure d'amaigrisse­ment. De 2 X 2 voies, le projet inscrit au schéma routier départemental a été revisité en une 2X1 voie avec des carre­fours à niveau. L'adaptation permet "d'économiser les res­sources foncières, financiè­res et naturelles”, souligne Philippe Grosvalet. L'écono­mie est de 30 % rien que sur la partie foncière. Le fait de réduire l'emprise a un autre intérêt. Cela laisse "un peu plus de souplesse" pour dessi­ner le futur tracé. Moyen pour les services techniques d'épar­gner des clos de vignes de qua­lité. Et de voir "s'il y aura des zones dépassement ou pas".

Dans ce dossier, véritable serpent de mer, le président du Département a fait deux autres annonces. Un, le calen­drier. On en sait plus sur les prochaines étapes. Une fois le schéma routier voté en juin, le Département souhaite d'abord lancer une étude avec l'INAO et le SDAOC cet été "pour renforcer la connaissance des secteurs les plus qualita­tifs". Puis lancer une phase de concertation en septembre et de présentation à la population. Avant de "réenclencher «en fin d’année 2012 la demande d'avis du ministère
de l'Agriculture. Le Département entend rencontrer et défendre le pro  près du nouveau ministre de l'Agriculture. Le gouvernement à gauche pourrait prêter plus l'oreille au projet du conseil général de la même couleur politique. D'autant que parmi les candidats au ministère, on parle d'un certain Stéphane Le Foll. Un proche de François Hollande qui connaît bien le vignoble pour l'avoir visité à plusieurs reprises. En atten­dant, pour la première fois publiquement, Philippe Gros- valet a rappelé "la détermina­tion du conseil général de faire aboutir ce dossier". "Le projet, a-t-il ajouté, ira à son terme. Il y a un moment où l'intérêt général doit préva­loir. D'autant qu'il est défendu partout par les élus locaux, les décideurs écono­miques et les usagers." Tous ? Non. Franck Nicolon adjoint à la ville de Clisson s'est pro­noncé contre le schéma rou­tier départemental. L'élu éco­logiste est opposé à une route, "futur grand périphérique destiné à desservir le grand aéroport international de Notre-Dame-des-Landes”.

A Vallet, les élus se sont dits "heureux" de voir la détermi­nation du conseil général. "Cela fait quinze ans qu'on en parle. Non seulement cette route est un facteur de réduction de nuisances sonores pour Mouzillon. Mais sans ce projet, la com­munauté de communes de Vallet aura des difficultés à se développer", ont com­menté les différents maires du territoire.

 

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Le Collectif d’Opposants appelle à une concertation locale

 

Le Collectif contre Ie contournement sud-est de Nantes prend acte de Ia nouvelle échéance fixée par le président du conseil général. Mais souhaite réunir les différents acteurs du Vignoble pour débattre de Ia pertinence du projet.

 Le moment choisi par Philippe Grosvalet pour faire son annonce fait doucement sourire Lucien Blanchet. Juste après le second tour de la présidentielle et la victoire de François Hollande. .. “Ça veut dire, estime le président de l'Association de sauvegarde des intérêts Mouzillonnais  (ASIM), que le conseil général va demander au ministre de l'Agriculture, si la gauche a la chance d'avoir la majorité au Parlement après les législatives, de revenir sur sa décision", de ne pas autoriser le tracé pour l'instant retenu, à l'est de Mouzillon et Vallet. “Mais le ministère va-t-il suivre ? Habituellement, les services ne reviennent pas sur ce genre de décisions...

"Pour faire valoir sa demande de réexamen, le conseil général pourrait mettre en avant le contexte de la Viticulture locale, engagée dans une réduction des surfaces. “Le problème, c'est que certains viticulteurs vont vouloir se débarrasser de leurs vignes, alors que leurs voisins ne veulent pas. D'autant que le terroir est très qualitatif. On veut profiter des difficultés de la Viticulture pour les assommer un peu plus", met en garde Lucien Blanchet, qui appelle le syndicat de défense de l’appellation muscadet à tenir son rôle : “Le SDAOC a des mandants. Et ses mandants lui ont dit qu'ils ne voulaient  pas de cette route». Pour le président de l'ASIM, et son homologue de l'ADVE (Association de défense des vallées est), Alain Esseau, réunis au sein du Collectif contre le contournement de Nantes sud-est, la solution réside toujours dans l’aménagement de l'axe actuel, ponctué de déviations locales pour la traversée des bourgs entre Clisson et Ancenis. C’est selon eux le seul moyen de limiter les nuisances. Quel que soit le trace retenu pour la nouvelle route, “il y aura toujours un impact très important sur les riverains. Aucun couloir n'épargne totalement les villages", indique le Valletais Alain Esseau.

 “Concertation locale”

 Les deux hommes dénoncent le manque de concertation de la part du conseil général. Une seule réunion rassemblant  tous les acteurs a eu lieu le 23 mars. “Il y avait tout le monde, élus, chambres consulaires, viticulteurs... Mais les associations n'étaient pas invitées". Le collectif a reçu un courrier, en date du 21 avril, signée de la main d'Yves Daniel, vice- président du conseil général en charge des routes, les informant que la période de concertation, qui devait débuter en avril, selon un calendrier fixé en octobre dernier, était repoussée “au mieux à la fin de l'été ou à l'automne prochain", peut-on lire. Mais les opposants n'attendent pas grand-chose de cette concertation. “On nous invite à des réunions pour nous annoncer des choses. On nous écoute, mais on ne nous entend pas”. Ayant l'impression que le Département dicte la marche à  suivre, "avec un double, triple voire quadruple langage selon les interlocuteurs", ils appellent les acteurs locaux a prendre leur destin en main. “On pourrait avoir une concertation au niveau local, entre les élus, le SDAOC, les associations, pour débattre. Pour l'instant, le conseil général nous impose, mais on ne débat  pas.

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« Aller sur le terrain serait un bon début »

 

L'Hebdo de Sèvre et Maine : Le Départe­ment a annoncé sa détermination de    voir le projet aboutir. Quelle est la position

de la filière viticole ?

Joël Forgeau,président du SDAOC musca­det : La dernière fois que l'on a rencontré le conseil général, on a jugé le calendrier trop ambitieux. Sur ce dossier tellement tordu, les viticulteurs demandent juste de la clarté. Et d'aller sur le terrain. Ce serait déjà un bon début. On dit non à quelque chose que l'on n'a pas vu. On privilégie le travail de fond. Et on demande qu'il se fasse avec l'ensemble des acteurs : viticulteurs, indus­triels, artisans, riverains... C'est un travail long. Mais on a l'habitude. On le fait déjà dans le cadre des plans locaux d’urbanisme. L'analyse sur le terrain, c'est la seule manière de voir la valeur îlot par îlot. Pour l'instant, ce travail n'a jamais été fait. On nous montre des plans. Nous, on veut regarder le dossier dans son ensemble. On souhaite que le syndicat de défense d'appel­lation, avec l'INAO et la viticulture, aille avec les services du conseil général sur le terrain. Ce travail, on n'a pas commencé à le faire. A partir du moment où on pourra l'entamer, alors on pourra caler un calen­drier. Pour l'instant, on n'arrive pas à s'en­tendre.

HSM: Le fait qu'il y ait un nouveau ministre de l'Agriculture et un change­ment de gouvernement peut-il changer la donne ?

J. F. : Il y a une loi qui protège les appel­lations. Depuis 1990 les gouvernements de droite et de gauche se sont succédés. Jamais un ministre de l'Agriculture n'a déjugé une décision du ministère. Et fort heureuse­ment sur le fond. Je ne vois pas par quel miracle ça pourrait l'être.

 Dossier Réalisé par Hervé Pavageau et Cedric Paquereau

 

Par Lucien Publié dans : Presse Ecrire un commentaire
Vendredi 18 mai 2012

Viticulture

Joël Forgeau rempile pour trois ans à la tête du muscadet

La semaine dernière, Joël Forgeau a été élu président du syndicat de l'appellation muscadet. Le viticulteur de Mouzillon entame son deuxième mandat à la tête du conseil d'administration recomposé pour moitié.

Ce ne sont pas les noms qui se bousculaient au portillon. Sans surprise, Joël Forgeau, seul candidat, a été élu par le conseil d'administration pré­sident du SDAOC muscadet, la semaine dernière. Le viticul­teur du village de la Rouaudière, à Mouzillon, entame un nouveau mandat de trois ans. Le précédent, miné par la crise, a épuisé les forces. “Il y a eu trois années difficiles à gérer avec le déclassement, l'arrachage... Moi, j'ai tou­jours dit que je repartais s'il y avait une équipe..." Le nouveau conseil d'adminis­tration du muscadet est là. Renouvelé pour moitié, l'outil politique de l'appellation est composé de quatre vice-prési­dents - Hervé Choblet (Bouaye), Véronique Gun ther-Chereau (Saint-Fiacre), Carmen Suteau (Barbechat) et Christophe Vilain (Le Loroux-Bottereau) -, d'une secrétaire - Anne Luneau (La Chapelle- Basse-Mer) -, et d'un trésorier - Christian Gauthier (Saint- Hilaire-de-Clisson).

Deux dossiers urgents

Deux dossiers "importants et urgents" attendent la nou­velle équipe. Le premier, c'est le repositionnement du mus­cadet, "afin d'améliorer sa lisibilité". Le sujet présenté à la filière lors de l’assemblée générale a été débattu dans les différents cantons.

Parmi les pistes, il y a la volonté de rendre l’entrée de gamme plus aromatique. Reste à finaliser le chantier et à écrire le cahier des charges pour juin prochain. Le second dossier entamé dès la semaine prochaine s'annonce plus délicat. Puisqu'il engage le négoce. Le syndicat du musca­det veut développer les contrats pluriannuels de 3 à 5 ans. L'idée est de proposer un cadre, sous la forme d'un grou­pement, d'une association qui reste à définir, aux viticulteurs qui apportent moûts et raisins aux vendangeoirs. Contrats dans lesquels sont négociés les volumes, mais aussi les prix. "Au viticulteur à qui l'on propose un contrat pluriannuel, on lui demande la superficie qu'il veut mettre. Pour le reste, il n'a pas la main. Là, il s'agit de faire un vrai contrat de partenariat avec le négoce qui tienne compte des frais, d'un prix fixe. Ça change le rapport de force", souligne Joël Forgeau. Le syndicat, qui n'a pas pu entamer ce chantier lors du précédent mandat, en raison du déséquilibre du marché, va réunir les viticulteurs pour avancer sur le dossier.

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 15:33

Dans l'agenda de sa tournée sur les  communautés de communes du département. Le président du conseil Général Philippe Grosvalet était ce mercredi à Vallet CCV pour « améliorer la connaissance des territoires, leurs besoins, leurs attentes, leurs projets », comme aime le rappeler le président départemental.

Parmi les projets de territoire, il a été bien sûr question des maisons de retraite, zone commerciale, actions sociales, mais aussi et surtout- de la mobilité. Outre le plan d’échange multimodal du Pallet (gare) en cours de réalisation, il a été abondamment question de la structurante est-ouest qui doit relier Ancenis à Clisson, et même au-delà vers Saint-Philibert- de-Grandlieu.

Le président a ainsi réaffirmé « sa détermination à faire aboutir ce projet, en concertation certes, mais où l’intérêt général doit primer ». Après avis négatif du Maine-et-Loire de voir ce tracé traverser son département, le schéma le plus à l’est a ainsi été validé et revisité en une 2X1 voies avec carrefours plans (à niveau), moins gourmand en acquisitions foncières (- 30%).

Ce schéma doit être voté en juin, l’INAO et le SDAOC cet été, afin de lancer un processus d’autorisation par le ministère de l’Agriculture en fin d’année 2012.    «Nous restons très, très attentifs à ce projet qui est une source de développement économique pour notre territoire », précise Jean Teurnier, président de la CCV. Bernard Deniaud, vice-président au conseil général, en a profité pour rappeler    qu’« une étude était en cours sur les liaisons douces (vélo) entre Clisson et Nantes avec les communes se trouvant sur le parcours », le tout bien évidemment. Dans le cadre des mobilités du territoire valletais,

OF 11/05/2012 Michel FRISSONG.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 16:17

Nouveau schéma routier départemental : avis réservé.

- Le conseil général a établi de nouveaux principes dans le cadre de ses projets routiers. Le nouveau schéma départemental insiste sur la complémentarité des modes de déplacement, la limitation de l'étalement urbain, la préservation des ressources naturelles... Les futures routes devront assurer la desserte des grands équipements et d.es pôles économiques, équilibrer et désenclaver les parties du territoire. Ainsi le réseau sera désormais classé en trois catégories (réseau de transit, desserte locale et périurbain). Les élus de la communauté de communes devaient donner un avis sur le sujet.

 Comme lors des récents conseils municipaux des communes de la Vallée de Clisson, l'assemblée a donné un avis réservé. "Pour deux raisons, a expliqué le vice-président en charge de l'aménagement du territoire, Jean-Pierre Coudrais. D'abord parce que le contournement sud de Clisson, dont l'un des objectifs est de désenclaver la zone d'activités de Tabari, n'est pas inscrit dans les dessertes locales. Il faudrait qu'il y soit. Deuxièmement, parce que la règle des 25 mètres de gel des constructions de part et d'autre des axes routiers ne doit plus être active, en raison de la diminution du gabarit des routes. Cette mesure interdit toute densification ou réhabilitation de l'habitat dans ce périmètre, même si le village est déjà urbanisé".

 Si les élus ont voté pour ce nouveau schéma routier avec les deux réserves, l'écologiste Franck Nicolon s'est abstenu. "Parce que l'essentiel de Ce schéma a un seul but : desservir Notre-Dame-des- Landes, gabegie financière et environnementale. Et parce que ces routes vont encore grignoter le foncier".

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 15:55

Philippe Grosvalet en visite à Clisson

 

Vallée de Clisson : administration de proximité, nouveau collège, réseau routier... les projets ne manquent pas.

 

Philippe Grosvalet président du conseil général, était en visite des élus de la Vallée de Clisson, hier.

 Accompagné  des vice-présidents Bernard Deniaud, Yves Daniel et Hervé Bocher et Michel Merlet, conseiller général du canton de Clisson, il échangeait avec les maires sur les nombreux projets de la communauté. Pour le numéro- 1 du département, « cela permet de transmettre les grandes orientations politiques du conseil général, d'échanger sur l’aménagement du territoire en y faisant cohabiter les dossiers du moment ainsi que d’être à l’écoute des besoins des élus. »

Un second collège modèle

C’est ainsi que l’éco-quartier du Champ-de-Foire, sur lequel 1 800 m2 de bureaux sont dédiés aux services du conseil général, a été visité par les élus. « Je souhaite une administration de proximité dans le cadre d’une véritable décentralisation. Clisson sera l’un de ces pôles. Des discussions sont en cours. Il est prématuré d’annoncer quels services seront concernés et quand se fera le transfert », dit-il. « Ce qui est sûr, c’est que la forte intégration de votre intercommunalité facilite nos relations. »

Bonne-nouvelle pour le Clissonnais, le second collège sera  le premier d’un nouveau genre. «Un modèle que nous reproduirons ensuite dans le département ». Un accord est intervenu pour le situer sur les terrains de la Blairie. Le début les travaux est confirmé pour 2013.

Autre bonne nouvelle, le tronçon routier Clisson-Aigrefeuille et Echangeur du Bignon devraient être mis en service fin 2015, les travaux démarrant en 2013. Concernant, la partie Ancenis-Clisson, c'est  plus compliqué. « La concertation avec les communes et les instances viticoles se poursuit. Il faut donner du temps au temps ». Le dossier du contournement Sud de Clisson n’est pas oublié. Les contacts sont qualifiés de bons avec Bruno RETAILLEAU, président du Conseil général de Vendée.

La question des friches viticoles évoquées, le président Grosvalet  se positionne pour ne pas déclasser  les quelque 9 500 ha concernés, souhaitant y promouvoir des cultures de transition. 

OF 5/04/2012

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 14:07

 

                     Ils avaient tous rendez-vous à ValletLa 64e édition d'ExpVall a tiré le rideau. Lancée samedi matin, la, manifestation, victime de conditions météorologiques peu clémentes, a tout de même attiré des milliers de personnes. 

•          Politique et route au menu de l'inauguration-  Samedi matin, entouré des officiels locaux, Jeremy Howell, bailli de la chancellerie d'Alcester, a coupé le fagot de sarment inaugural de la 64e édition d'Expo-Vall'. Le cortège a évolué à ; travers les stands de la manifestation, au son de la bombarde et de la cornemuse, jusqu'au salon des vins. Première à s’exprimer, Nicole Lacoste, maire de Vallet "Je comprends l'amertume et la colère des vignerons et n'oublie pas que derrière les hectares de vignes arrachées, il y a des hommes et des familles". Après avoir annoncé que, dorénavant, ce sera "un vigneron, Joël Charpentier, qui occupera la place de premier adjoint à Vallet", Nicole Lacoste rappelle "qu'Expo- Vall' ce n'est pas seulement le vin, c'est aussi des artisans, le développement durable et les Anglais", qui ont répondu nombreux à l'invitation.

Egalement présent, Bernard Deniaud, vice-président du conseil général de Loire Atlantique, pour qui la notoriété d'"Expo-Vall' dépasse largement la commune de Vallet. Elle reste l'une des plus belles manifestations du département". L'ex Monsieur routes du Département a profité de l’inauguration pour parler de la liaison Ancenis-Vallet- Clisson. “Il s'agit de trouver une solution, non pas contre, mais avec les vignerons", a souligné l'élu du canton d'Aigrefeuille. Joël Forgeau a répliqué en signifiant que "depuis 1999, son discours demeure identique". En tant que président de l'appellation muscadet, la filière "est toujours résolument contre le massacre des Sèvre- et-Maine". Gérard Vinet a donné un message d'espoir à la filière touchée par la crise. "La reconquête du muscadet s'amorce et l'horizon s'éclaircit", a souligné le vice- président d'Inter Loire.

Enfin, non sans rappeler avec le sourire le sobriquet de "député du muscadet" dont il s'est souvent vu affubler, Serge Poignant réalise que "depuis 1988", il n'a "jamais manqué Expo-Vall". Cette année-là il s'y trouvait en tant que représentant du syndicat de Pays du Vignoble. Samedi dernier, le député du Vignoble qui ne se représente pas a prononcé son dernier discours. Le mot de la fin appartient à Jeremy Howell. Pour ce chevalier Bretvin "so british", l'édition 2012 "est le 28e Expo-Vall'", auquel il participe. L'Anglais, ambassadeur du muscadet, "n'a pas manqué d'encourager les échanges et les jumelages".

•          Le bilan de la 64e édition-

C'est une habitude. Ou presque.  A Expo-Vall', le temps est rarement de la partie. Résultat, la manifestation valletaise ne peut compter que sur son programme et ses animations pour attirer les visiteurs. Difficile d'estimer la fréquentation. L'entrée est libre. Le seul comptage fiable, c'est la vente de verres. Samedi, journée d'affluence, Expo-Vall’ a vendu plus de 1 000 verres. "C'est légèrement mieux qu'en 2011", confirme un bénévole. "Au-delà du nombre, le plus important, c'est d'avoir un flux et une manifestation de qualité qui crée de l'ambiance et la convivialité", rappelle le président, Jean-Michel Hallereau. A ce niveau, les premiers retours sont positifs. Les délégations anglaises "ont reçu un accueil extraordinaire". Et la foire commerciale avec 120 exposants est une vraie vitrine de l'économie locale. "Au vu du nombre de stands, on est presque au niveau d'une foire comme Cholet", souligne le Valletais.

Premier aussi à bénéficier de la fréquentation estimée à 9 000 personnes, c'est le salon des vins. Dans un décor toujours de qualité, la nouvelle formule (dégustation et vente) plaît. Les visiteurs profitent des stands pour déguster, comparer. Et le cas échéant, acheter. Même si l'acte d'achat reste faible. Peu importe.  Les viticulteurs interrogés trouvent l'opération intéressante. En terme d'accueil, de prise de contact. Et de convivialité. "Cela fait aussi du bien de se retrouver dans un esprit festif. Et de ne pas parler de crise souligne un vigneron de La Chapelle-Heu lin. Le salon des vins commence aussi à attirer des fidèles. "J'ai vu revenir des clients qui m'avaient acheté du vin l'an dernier", reconnait un autre viticulteur.

Seule petite ombre au tableau, le marché aux plantes. L'animation qui arrive tôt dans la saison a vu peu d'acheteurs. Si Expo-Vall' aimerait que l'initiative perdure - "il faut entre 3 à 5 ans pour créer une habitude", rappelle Jean-Michel Hallereau, les organisateurs sont plus dubitatifs sur le maintien du marché. Expo-Vall' se tourne maintenant vers l'édition 2013. La 65e édition aura pour thème un département français.

L’Hebdo 22 mars 2012                          

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:53

A l'heure où se profitent les élections du syndicat de défense du muscadet, le président Joël Forgeau a été élu à la tête de la Confédération des vignerons du Val de Loire (CWL). A la place de Pierre Aguilas.

Le 22 février dernier, Joël Forgeau a été élu président de la Confédération des vignerons du Val de Loire (CWL) qui réunit le syndicat de défense de l'AOC muscadet et de l’AOC gros-plant, la Fédération viticole de l'Anjou et de Saumur, la Fédération des associations viticoles d'Indre et Loire et de la Sarthe, la Fédération des associations viticoles du Loir-et-Cher et le syndicat des vins de pays du Val de Loire. "La CWL a pour objet de défendre les intérêts généraux de la viticulture ligérienne dans le cadre de dossiers transversaux (libéralisation des droits de plantation, réglementation viticole,..), mais aussi de soutenir les viticulteurs sur le plan de l'administration (respect des contrats d’achat, vigneron-négoce, réformes  sur les stocks...)", explique le vigneron Mouzillonnais de 46 ans, qui exploite avec son épouse, Florence, un domaine viticole de 21 hectares.

Il succède à Pierre Aguilas qui présidait cette organisation syndicale régionale depuis sa création en 1997. "C'est lui qui m'avait fait entrer à la CNAOC (Confédération nationale des vins et eaux-de-vie AOC) puisqu'il était également président (remplacé par Bernard Farges en novembre dernier). Etant le seul membre de la CWL à la CNAOC, c'est logiquement que les choses se sont passées et qu'on m'a élu à la présidence de la confédération régionale". Joël Forgeau est également devenu du même coup secrétaire général de la CNAOC.

SDAOC : repartira-t-il en mai ?

Président du syndicat de défense du muscadet, cette nomination n'a pas de lien avec les prochaines échéances du mois de mai au niveau du muscadet (SDAOC). Le 2 mai prochain, son mandat de trois ans arrive à échéance. Le successeur de Marcel Jussiaume repartira-t-il ? L'intéressé n'en sait rien. "Sur les 25 membres du conseil d'administration, plusieurs arrêtent. Certains jettent l'éponge par obligation (ils cessent leur activité), d'autres en raison d'un certain ras-le-bol, relate Je Mouzillonnais. S'il n'y a pas d'équipe motivée, je laisserai la place. Pourtant, j'aurais envie de dire que ce n'est pas le moment de lâcher. Qu'on n'a jamais autant eu de bons échos sur notre produit aussi bien dans la presse nationale qu'internationale. Mais pour beaucoup, le moral est dans les chaussettes".

15/03/2012 l’H

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:50

 Au conseil, la majorité se fissure

Le divorce est consommé entre le maire Nicole Lacoste et son premier adjoint, Gabriel Hondaâ. Lundi dernier, par 17 voix, le conseil municipal a décidé de retirer les délégations au numéro deux de la majorité.

Des élus crispés. Une salle pleine. Venue pour un point à l’ordre du jour. Le vote à bulletin secret sur le maintien ou non du premier adjoint, Gabriel Hondaâ, dans ses fonctions. Lundi, le conseil municipal avait une résonance "particulière". Certes, ce n'est pas la première fois, à Vallet, qu'un maire se sépare de son premier adjoint. La commune a connu un précédent sous l'ère "du maire Antoine Guilbaud lors de son mandat 1989-1995", a tenu à rappeler Joël Charpentier. Il n'empêche. La décision a beau ne pas être une première dans la vie politique locale, il est lourd de sens. Et peut-être de conséquences. Tant il traduit une fracture au sein de* la majorité municipale. C'est par un communiqué daté du 6 mars dernier que le maire en avait exposé les motifs. "Il s'agit d'une décision difficile, mais mûrement pesée et assumée sereinement avec la large majorité de mes colistiers", entame Nicole Lacoste. En séance, le maire explique que le fonctionnement de son premier adjoint, Gabriel Hondaâ, "n'est plus en accord avec celui du bureau municipal, dont il ne partage pas la volonté de transparence et de concertation". Entre le maire et son adjoint, le courant ne passe plus. Depuis longtemps. Plus de confiance.

Et en public, ajoute Nicole Lacoste, "Gabriel Hondaâ a, à mon égard, des attitudes et des propos incompatibles avec le respect dû à ma personne et à la fonction de maire".

"Mise en scène"

On attendait des explications du pourquoi de l'arrêté retirant l'ensemble des délégations. Elles ne sont pas venues. Nicole Lacoste n'a pas souhaité en donner les raisons. Ni en "exposer les détails". Lançant le débat, Gabriel Hondaâ a remercié le maire de lui "donner la parole". Pour sa défense, le premier adjoint avait préparé une intervention solennelle "posée sur papier". "Vous m'avez fait part du retrait de mes délégations à 10 heures. A10 h 05, vous me remettiez l'arrêté transmis en préfecture et me donniez une demi-heure pour récupérer mes affaires personnelles dans mon bureau, avec l'obligation de remettre les clefs de la mairie, en me précisant que la police municipale était mobilisée si je ne rendais pas les clefs", détaille l'élu. "La loi est la même pour tout le monde", répond, quelques minutes plus tard, Nicole Lacoste. Gabriel Hondaâ condamne "la mise en scène politico- médiatique". Se dit interpellé par une décision prise "sans réelle discussion préalable". Et s'interroge "sur la violence de la démarche qui prend vraiment peu de cas de mon investissement personnel permanent". "Et si votre décision était... politique ?", poursuit le premier adjoint. Qui invite "l'ensemble du conseil municipal à continuer aussi à s'interroger".

Première à réagir : l'opposition. La minorité, explique Patrick Meluc, "ne souhaite pas participer aux débats et aux règlements de compte personnels". Reste l'affichage. "Ça ternit, ajoute l'élu de l'opposition, l'image du conseil municipal de Vallet." L'opposition, qui a voté blanc, s’est dite, à l'issue de la séance, "choquée par la dureté adoptée par le maire dans sa façon de procéder".

Un adjoint rend sa délégation

Elle n'est pas la seule. Jean Meignen, proche de Gabriel Hondaâ, a remis sa délégation d'adjoint à la culture. L'élu de la majorité démissionnaire, hospitalisé le jour de la signature de l'arrêté, a dit ne pas pouvoir "travailler dans la défiance et la contrainte".

Un avis que ne partagent pas ses colistiers. "Etre élu, ça impose d'avoir des principes et des idéaux", rappelle Frédérique Thébault. "Le premier adjoint, a-t-elle ajouté, à la recherche du pouvoir pour sa propre ambition personnelle, s’en est éloigné »

" Pour Franck Ledru, Sébastien Blot et Paul Grimaud, la décision n'est pas une surprise. "Ces discussions, nous les avons eues en équipe. Il y avait un problème relationnel qui se posait... Cela fait deux à trois ans qu'on en parle. " Lundi, le dossier a pris un nouveau tournant. Par 17 voix contre le maintien, 5 voix pour et 6 votes blancs, le conseil municipal a décidé de retirer à Gabriel Hondaâ les délégations de premier adjoint en charge des finances, des bâtiments communaux et des services techniques. Le prochain conseil municipal désignera son remplaçant. Probablement Joël Charpentier. En décidant de briser la glace, le maire de Vallet a officialisé une crise ancienne. Une faille s'est ouverte. Elle sera difficile à refermer.

Hervé Pavageau

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:49

          Les projets routiers font toujours débat. Alors que dans le Vignoble, le dossier de liaison routière Clisson-Ancenis va faire l'objet d'une réunion privée le 27 mars prochain à Vallet, dans le Maine-et-Loire, département voisin, Christophe Béchu, Président du conseil général voisin, s'est vu reprocher "d'abandonner un projet en 2X2 voies dans les Mauges jusqu'à Liré". Dans le Vignoble, la trajectoire diffère. Il n'y a toujours pas de tracé. Mais tout le monde est d’accord sur le dimensionnement de la future route. Chacun son chemin

15/03/2012 L'Hebdo

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:47

Le Plan local d’urbanisation s’éternise selon l’opposition

Le recours à un emploi non permanent dans le service urbanisme a fait six abstentions dans les rangs de l'opposition, lundi, lors de la, séance plénière du conseil municipal. « Cela fait encore un emploi supplémentaire », soulignent les élus de la minorité municipale. En toile de fond de ce dossier « il y a le Plan local d’urbanisation (Plu) qui s’éternise », pour reprendre les termes de Colette Papin. Denis Portier, conseiller municipal délégué à la commission ad hoc en convient. « Lorsque nous avons lancé les études le 17 avril 2008, on n’avait pas imaginé qu’il fallait plus de quatre années pour rendre un Plu opposable. » Entre-temps les évolutions législatives sont passées par là. « Avec cet emploi sur trois mois il s’agit de tenir les délais du 2 juillet prochain, de mettre les bouchées doubles pour réaliser le document dans les temps », justifient Nicole Lacoste, la maire et Denis Portier.

Les autres dossiers

Fiscalité. Les taux d’imposition n’augmentent pas. La majorité s'y était engagée l’an passé pour 2012. « Le contexte est pourtant peu favorable. Puisque la dotation de l’état par habitant diminue. Elle passe de 131,17 € en 2011 à 129,23 € en 2012 », explique Nicole Lacoste. Le produit attendu sur le plan local est de 3,17 millions d’euros. La progression est seulement de 1, 98 % par rapport à l’an passé.

Liaison routière. Le conseil municipal va se réunir en réunion privée le 27 mars prochain. « Ce rendez-vous n’est pas ouvert au public dans la mesure où il y a une enquête en cours pour un tracé plus à l’Est en direction du Maine-et-Loire, selon les préconisations du ministère de l’agriculture », précise Nicole Lacoste. Cette réunion est organisée pour rassembler les remarques émanant notamment des riverains. Elles sont destinées à être prise en compte par le conseil général qui conduit le Projet.

Sécurité routière. Les amendes de police sont destinées à financer l’amélioration des conditions générales de circulation. . La commune présente, au conseil général, deux dossiers d’aménagement. Il s’agit de la sécurisation de la traversée de Borne-Fontaine pour un montant de 35 000 € ; la création d’un chemin pour les piétons au niveau du Brochet vers le centre-ville : 12 000 €.

Subvention. L'association Cru Vallet  s’est constituée afin d’obtenir une- AOC (Appellation d'origine contrôlée) Vallet. La commune participe à la création de l'étiquette : 1 500 €.

15/03/2012 OF

 

Une nouvelle mode antidémocratique apparait dans les Conseils municipaux du vignoble, aprés Mouzillon, voici Vallet.

Les sujets traités sont trop importants pour les habitants?

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:46

Conseil : que va-t-il se passer maintenant ?

22 h 30, lundi soir, la séance est levée. Le nombreux public quitte lentement la salle. Nicole Lacoste vient de conclure la réunion de conseil en assumant à nouveau sa décision de retirer les délégations à son premier adjoint (lire Ouest-France mardi 13 mars). « Je veux un conseil municipal qui fonctionne dans la transparence. » À ceux qui lui signalent qu’elle a été peu disserte sur le sujet depuis la publication d’un communiqué de presse (Ouest- France du mercredi 7 mars), elle insiste en un tournemain : « On ne peut pas travailler ensemble quand il y a un profond désaccord. »

Au cours de la séance, c’est elle qui a présenté les affaires financières en remplacement de Gabriel HONDAA. Il était l’adjoint aux finances. L’opposition par la voix d’Hervé Aubron a félicité la majorité pour le choix du maintien des taux d’imposition. « C’est aussi l’œuvre de Gabriel HONDAA », s’est empressée de souligner la première magistrate.

Son désormais ex-premier adjoint gardera-t-il ses prérogatives à la Communauté de communes ? Il est vice-président en charge des finances. Au syndicat de pays du Vignoble ? Il est vice-président, porteur du projet de l’office de pôle. Et Jean MEIGNEN qui a remis ses délégations à Nicole Lacoste. « Il a eu un geste courageux », commente Gabriel HONDAA. Au cours du conseil, sur l’invitation du maire, l’adjoint aux affaires culturelles a développé les dossiers. Nicole Lacoste temporise : « Jean est sur le coup de la colère. » Marylène GARCIAU, élue de l’opposition, constate : « On le voit bien, la politique ne fait pas de cadeaux. Cela a été très dur pour Paul Dalon en 2008. Ce soir, c’est très dur pour Gabriel HONDAA. »

L’opposition choquée de la façon de faire du maire

L’opposition, à l’unanimité, n’a pas voulu prendre part au débat pour l’éviction de Gabriel Hondaâ de ses responsabilités de premier adjoint. Elle précise dans un-communiqué. « Notre équipe ne souhaite pas polémiquer sur ce conflit de personnes entre Madame LACOSTE et Monsieur HONDAA. Conscients de la situation, nous n’étions ni informés, ni impliqués dans les problèmes de confiance mutuelle, d’intérêts personnels et de velléités politiques au sein de la majorité actuelle, évoqués lors du conseil municipal. »

Le groupe minoritaire à l’assemblée communale souligne que son « rôle est de travailler sur les dossiers de la commune dans l’intérêt général des Valetais. Pour ces raisons, nous, les six membres de l’opposition, avons donc voté blanc au non-maintien de Monsieur HONDAA dans ses fonctions. » Les élus de l'opposition expliquent, également : « Pour notre part, respectueux de l’être humain, nous sommes une fois dé plus choqués par la dureté adoptée par Madame le Maire dans sa façon de procéder. »

14/03/2012 OF

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