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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 16:59




Pour l'Association gorgeoise des riverains de la liaison Clisson-Vallet 

(Adur), la caractéristique majeure du futur projet est l'urgence.

 


Pour son assemblée générale, l'Adur s'est réunie en compagnie de l'ACVU (Association pour le contournement de Vallet urgence) et Opito (Opposition au projet incohérent du tracé ouest). À ces associations, s'étaient joints Maurice Poilane, maire de La Boissière-du-Doré, et plusieurs élus.

 

Le lien rassemblant ces différents partenaires, outre l'urgence d'avancer, est une préférence pour le tracé dit « Est ».

 

Joël Greffier, président de l'Adur, s'est félicité de la sécurisation du carrefour des Beillards avant d'ajouter :

« Chaintreau et les Forges sont chaque jour plus dangereux, compte tenu de l'augmentation de la circulation. Depuis la mise en service de la rocade Nord de Clisson, 120 camions supplémentaires passent chaque jour entre le Fief Bignon et la Heurnière... Nous demandons à M. le Maire d'écrire au conseil général pour solliciter la mise en place d'un ralentissement à 70 depuis le Fief Bignon jusqu'aux Beillards ». Claude Cesbron, maire de Gorges, présent, assure qu'il s'acquittera de cette mission.

 

Pour ce qui est de la future liaison, l'ACVU réitère « la nécessité du contournement de Vallet par le « petit barreau », indispensable pour l'activité économique ».

 

Une même préoccupation unit tous les présents à la réunion : « Pourquoi le tracé Est... annoncé en public en octobre 2007 est-il remis en cause alors qu'il semblait faire le consensus ? » Ce tracé passe à proximité « d'un minimum d'habitations. Il est le plus court, de moindre coût » et présente, selon les différentes associations présentes, « de nombreux avantages environnementaux ».

 

L'Adur et ses partenaires décident donc de s'adresser aux instances dirigeantes en ces termes : « Nous n'osons croire que les changements survenus lors des dernières élections municipales soient de nature à annuler les arguments de l'intérêt général. Nous voulons simplement savoir pourquoi une vérité rationnelle d'hier semble bousculée ou remise en cause aujourd'hui... et surtout avec quels arguments. »

 

Les maires présents ont également tenu à prendre du recul par rapport au débat en inscrivant ce projet routier au-delà des structures locales, dans la notion de pays mais ils ont aussi souligné la nécessité d'avancer.


 

Ouest France 02/02/09


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